〔電子〕isocrate, le prêtre testis unus et l'abbé thise

alexandre-nicolas courtois

2018年1月31日

pp

455円(税込)

洋書

Isocrate. DE quoi s’agit-il, M.  l’abbé  ? a-t-on blessé le dogme et la morale  ?            Testis unus. Non, mais la discipline.            Isocrate. Laquelle  ? car il y en a deux, et vous savez que la discipline extérieure appartient plus au pouvoir civil qu’à l’église, suivant la raison et selon le droit que s’est réservé votre fameux Constantin-Labarum, qui s’est dit l’évêque des choses extérieures.            Testis unus. Je n’admets pas de distinction en ce cas, et je soutiens, unguibus et rostro, que le gouvernement civil ne peut pas plus toucher à l’église qu’aux cantiques de pere Pichenot.            Isocrate. Laissons-là la discipline, car vous savez qu’elle est à la religion, ce que le vêtement est à l’homme  ; le dogme et la morale, voilà l’essentiel  !            Testis unus. Et les loix de l’église  ! et la théologie  ! et les canons  ! et les conférences  ! et la somme de St.  Thomas  !            Isocrate. Tout cela m’épouvante et m’obscurcit, tandis que rien ne m’éclaire et ne me rassure comme le bon sens, si difficile à avoir, et qui rendroit les livres si courts  ; comme ce bon sens, si simple, parce qu’il est raisonnable, qui critique les sciences humaines et les redresse, qui n’a point de part à une infinité de doctrines et qui ne sauroit subsister avec des erreurs. Si dans l’église célebre, par des subtilités et des arguties, qui ont engendré des docteurs, lesquels docteurs ont engendré des erreurs, lesquelles erreurs ont engendré des meurtres, on eût fait usage de ce bon sens, si difficile à saisir, si difficile à garder, et dont la présomption et l’orgueil seuls débordent, la religion eût conservé tout son éclat  ; elle eût consolé les hommes, au-lieu de servir à les faire détruire  ; le monde eût été paisible, les gouvernemens se fussent perfectionnés, et le trône du despotisme ne se fût point appuyé sur l’autel qui ne le soutient que pour l’engloutir. En effet, les malheurs qu’on éprouva dans les trois premiers siecles de l’église, peuvent être regardés comme une punition d’avoir abandonné la simplicité de l’évangile pour les subtilités de l’école. Combien ils se sont reproduits dans les siecles suivans  ? combien ils se reproduiront encore  ? et tout cela pour des mots. Oh  ! Messieurs les prêtres, vous ressemblez à ce conquérant de la Chine qui poussa ses sujets à une révolte générale, pour avoir voulu les obliger à se rogner les ongles ou les cheveux. Vous êtes tout de feu pour vos doctrines extrinseques, sur-tout pour ce qui touche la ville aux sept montagnes, pour ce qui touche le pape.                Testis unus. Comme vous parlez du clergé et du pape, savez-vous qu’ils sont infaillibles

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